Une étude publiée lundi 12 septembre dans une revue scientifique de prestige, le JAMA, fait grand bruit. Le New York Times relaye le jour-même les résultats de l’équipe de Stanton Glantz. En 1964, le lobby du sucre aurait payé trois scientifiques l’équivalent de 50 000 dollars actuels (6500 de l’époque), dont celui qui allait devenir le responsable en charge de la nutrition au ministère de l’agriculture (Mark Hegsted), pour affirmer à travers la publication d’une méta-analyse (dont les articles étaient judicieusement choisi par John Hickson membre de la fondation de recherche sur le sucre), que les risques de maladies cardio-vasculaires augmenteraient en cas de consommation d’acides gras saturés. Et non de sucre. Permettant ainsi d’initier un discours scientifique de fond pendant plusieurs décennies et jusqu’à peu, voire toujours parfois, diabolisant la consommation des graisses. A tort. En toute logique, l’association du sucre a aussitôt apporté une réponse à cette critique, dont vous pouvez retrouver les éléments ici, mais ces données ne viennent que conforter la tendance actuelle visant à fortement remettre en question les accusations contre les graisses au profit des glucides, sur fond de suspicion des industriels du sucre, à l’instar de l’article du New York Times toujours au sujet de Coca-Cola.
Je vous invite à relire mon article sur l’importance à consommer des graisses de qualité, ainsi que celui visant à limiter les apports en glucides à index glycémique élevé en particulier.
Bonne lecture !
Anthony Berthou
Avec santé et nutrition