Alors que l’envoyé spécial des États-Unis pour la Corne de l’Afrique, Mike Hammer, a terminé lundi son voyage en Afrique, notamment en Égypte, aux Émirats arabes unis et en Éthiopie, le secrétaire d’État américain Antony Blinken devrait se rendre cette semaine en Afrique du Sud, en République démocratique du Congo et au Rwanda.

L’Afrique est pleine d’espoir et de vitalité en matière de développement. Sous l’impulsion de la coopération sino-africaine, 20 pays africains ont atteint un taux de croissance annuel du PIB de plus de 5 % avant la pandémie du COVID-19. Cependant, il est regrettable que le monde soit aujourd’hui confronté à de profonds changements et à une pandémie, tous deux inédits depuis un siècle. La crise ukrainienne, déclenchée par la géopolitique et une mentalité de guerre froide, a gravement endommagé la sécurité des chaînes industrielles, d’approvisionnement et de capitaux mondiales, et a conduit à une crise alimentaire, énergétique et financière mondiale, faisant des populations du monde entier, notamment celles d’Afrique et d’autres pays moins développés, des victimes innocentes.

Nous devons rester particulièrement vigilants sur le fait que les pays développés ont concentré leur attention et leurs fonds sur la confrontation idéologique et la confrontation entre blocs, et ont politisé la coopération économique et commerciale mutuellement bénéfique, ce qui a marginalisé davantage l’Afrique, et a fait souffrir les populations africaines d’une grave crise de production et de survie ainsi que de la menace de famine.

Les motifs de la politique occidentale envers l’Afrique sont impurs. Les pays occidentaux, menés par les États-Unis, ne veulent pas voir l’Afrique réaliser un développement autonome, ni assister au développement rapide de la coopération sino-africaine. Ils s’inquiètent de l’influence croissante de la Chine sur l’Afrique, due au renforcement de la coopération sino-africaine.