“Mon entreprise m’a permis de faire travailler des jeunes filles pendant les vacances scolaires qui ont pu payer leur trousseau scolaire”
Anne-Marie Mbot, 65 ans est la doyenne de la première promotion du programme BFR. Passionnée par la gastronomie de son pays et jeune retraitée dynamique, elle décide de vivre de son art culinaire, en créant « Salsa Potagère », une PME qui propose une gamme de semi conserves artisanales faites à base des fruits, légumes et pisciculture du pays.
Participante consciencieuse du BFR, avec une comptabilité irréprochable, le projet d’Anne-Marie a convaincu le jury pour faire partie des startups financées au Gabon par Entreprenarium. « L’accès au financement d’Entreprenarium, m’a permis d’avoir du matériel froid, quelques contenants et aussi de financer une partie infographie, dont les étiquettes pour les pots et mes cartes de visite. » nous confie-t-elle.
Cet investissement dans l’équipement était essentiel pour la phase d’expansion de Salsa Potagère, car il a permis d’augmenter sa capacité de production et de rendre ses produits plus attractifs pour la grande distribution. Grâce à cette visibilité commerciale, à la détermination et la créativité d’Anne-Marie, Salsa potagère a réussi à conquérir le marché local avec son savoir-faire made in Gabon et son produit phare, le caviar d’Atanga!
Aujourd’hui Anne-Marie a multiplié son chiffre d’affaires par 5 (versus avant le programme BFR), elle emploie 3 personnes à plein temps et on retrouve ses produits dans Géant CKdo (une des grandes surfaces de Libreville) et en Business Class de la compagnie aérienne Air France.
Elle a également participé à de nombreuses foires nationales et internationales et elle est maintenant soutenue par un certain nombre d’organisations dont la FAO.
Anne-Marie est aussi heureuse de pouvoir impacter positivement son entourage : « Mon entreprise m’a permis de faire travailler des jeunes filles pendant les vacances scolaires qui ont pu payer leur trousseau scolaire. J’ai aussi employé une dame qui n’avait pas de revenus, ce qui lui a permis d’avoir un pécule pour payer les études de ses enfants. »
En 2018, Anne-Marie aimerait investir dans un atelier pour augmenter sa capacité de production et pouvoir ainsi répondre à ses nombreuses commandes.